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XIII

De l’éducation et des manières de M. William
Doubleface, esq.


Le lendemain, dès huit heures du matin, Quaterquem fut éveillé par un bruit de tambours et de trompettes. Tout le peuple remplissait les rues et les places de Bhagavapour. En même temps, dans la grande cour du palais, piaffaient d’impatience les chevaux arabes et turcs de Corcoran.

Quaterquem interrogea l’un des serviteurs.

« Seigneur, dit l’Indou, c’est le maharajah qui donne une grande fête à son peuple.

— De quelle fête veux-tu parler ?

— C’est aujourd’hui que nous allons voir pendre l’Anglais.

— Pauvre Doubleface ! » dit Quaterquem.

Il s’habilla en toute hâte, pour ne rien perdre