moi faire. Mettez-vous en embuscade derrière la haie et ne venez que quand je vous appellerai. »
Le bruit se rapprochait.
Quand la voiture ne fut plus qu’à cinquante pas de l’Hindou, il éleva la voix tout en gémissent ; et cria de toutes ses forces :
« Qui veut gagner deux mille roupies ? »
Aussitôt la voiture s’arrêta, et deux hommes descendirent armés jusqu’aux dents.
« Qui parle de gagner deux mille roupies ? demanda l’un d’eux, qui tenait à la main un long pistolet.
— Seigneur, dit Baber, je suis blessé à mort. Relevez-moi, portez-moi en lieu de sûreté, et je vous donnerai les deux mille roupies quand nous serons au camp.
— Où sont-elles ? dit l’homme.
— Dans ma tente, au camp du maharajah.
— Ce coquin se moque de nous et nous fait perdre un temps précieux. »
En même temps l’homme voulut remonter dans la voiture avec son camarade.
« À moi, seigneur maharajah ! » cria Baber.
En même temps, il s’élança à la tête des chevaux et se suspendit au mors pour les empêcher de partir.
L’homme qui avait parlé tira un coup de pistolet à bout portant.