monie (8) et les tubercules pulmonaires (5) ont été le plus fréquemment notés. Une fois un dément a été asphyxié par une grande quantité d’aliments arrêtés dans le pharynx. La mort fut tellement rapide, que les soins les plus prompts ont été inutiles.
14 fois celles du tube digestif : 8 fois nous avons trouvé l’entérite chronique, et 2 fois le cancer du gros intestin. Les 2 cas de parotide ont amené une fin très prompte.
Le scorbut a déterminé la mort de six malades.
La durée de séjour n’a été calculée que pour les malades admis cette année, et non pour tous ceux qui étaient déjà dans la division au 1er janvier 1839. Il est des incurables qui s’y trouvent depuis un nombre considérable d’années, ce qui modifie singulièrement les résultats, et donne une durée extrêmement longue. Il est mort, par exemple, cette année un épileptique qui était à Bicêtre depuis 11,055 jours. Pour peu que l’on fasse entrer dans la supputation quelques individus dans des conditions semblables, on aura une durée de séjour effrayante et nullement en rapport avec la vérité. On trouve, par exemple, que dans le compte rendu de M. Desportes, le chiffre est de 4 ans 4 mois 13 jours ; et s’il est nécessaire d’établir aussi cette moyenne sous le rapport administratif, il n’en est plus de même sous le point de vue médical.
La moyenne du séjour pour chaque malade admis dans l’année de 1839 a été de 68,238.
