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pour continuer une concession seulement depuis le bout de la rue des Forges jusqu’à la terre des représentants de feu Malcolm Fraser, avec injonction aux concessionnaires de clore seuls et à leurs frais partout où leurs terrains joindront la dite Commune, afin de lui exempter beaucoup de frais et de clôtures, et attendu en outre que la partie de terrains à concéder n’est nullement bonne pour le pacage des animaux. Qu’il est pareillement avantageux aux habitants de cette ville d’obtenir l’octroi d’un certain terrain d’environ trente-cinq arpents en superficie, situé au pied du coteau du fief Sainte-Marguerite, joignant la dite Commune, ci-devant réservé par les Révérends Pères Jésuites, en accordant une partie d’icelle et dernièrement offert de la part du gouvernement par les commissaires des biens des dits Révérends Pères Jésuites, aux président et syndics de la Commune pour l’agrandissement d’icelle, mais qu’ils n’ont pu alors accepter faute d’être autorisés en loi à le faire. Pourquoi les pétitionnaires concluent très respectueusement à ce qu’il plaise d’autoriser les président et syndics de la Corporation de la dite Commune à concéder des terrains susdits en la manière ci-dessus exprimée, et aussi à solliciter et accepter du gouvernement l’octroi du dit morceau de terre appartenant aux biens des dits Révérends Pères Jésuites, pour l’agrandissement de la dite Commune et en faire partie, et à faire à cet effet tout ce qui sera nécessaire pour parvenir à en obtenir un titre légal, aux charges, conditions et restrictions qui seront jugées à propos. »

« Sur motion de M. Ranvoyzé, appuyé par M. Berthelot.

« résolu, Que la dite pétition soit référée à un comité de cinq membres pour en examiner le contenu et en faire rapport avec toute la dépêche convenable, avec pouvoir d’envoyer quérir personnes, papiers et records.

« ordonne, que M. Ranvoyzé, M. Berthelot, M. Bureau, M. Caron et M. Viger composent le dit comité. »

Cette requête fut accordée un mois plus tard et un « Acte qui autorise le Président et les Syndics de la Commune des Trois-Rivières à acquérir et concéder certains terrains y mentionnés fut approuvé ».

Trois jours plus tard, une autre pétition des habitants des Trois-Rivières fut présentée à la Chambre par M. Berthelot.