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Électeurs amis de cette réforme supporteront avec plus de force et de moyens l’administration qui aura ainsi donné des preuves et non des promesses de faire aux Canadiens tout le bien qu’il était en son pouvoir de leur faire. Il n’est pas à douter qu’avec des faits sous les yeux, le plus grand nombre de ceux qui ont droit d’être mécontents jusqu’à présent, auront alors une opinion plus favorable du gouvernement, et s’efforceront de faire la paix avec lui.

« Telle est ma pensée au sujet de la situation actuelle du pays, je l’offre candidement et humblement à son Excellence comme le seul espoir à mon avis de faire envisager son administration à l’avenir plus conciliante et plus populaire, et de parvenir au but qu’elle se propose, et qu’elle nous a déjà annoncé.

« J’ai l’honneur d’être Monsieur avec considération,

Votre très humble et très obéissant serviteur.
r. kimber m.d. »


S. Walcott, Esq.,


Secrétaire Civil,


Québec.

Sous l’Union, le docteur Kimber fut député du comté de Champlain du 8 avril 1841 au 4 septembre 1843, lorsqu’il fut appelé au Conseil législatif. Il décéda le 22 décembre de cette année.

Le docteur Kimber avait épousé à Montréal, le 29 octobre 1811, Apolline Berthelet,[1] fille mineure de Pierre Berthelet, négociant, et de sa seconde femme, Marguerite Viger, Il en eut deux enfants : Harline, qui épousa Henry Judah, avocat, de Montréal ; et René, huissier de la Verge Noire.[2]

Benjamin Sulte dit dans le « Bulletin des Recherches Historiques »[3] Que Émélie Boileau, fille du notaire René Boileau, devint l’épouse du docteur Kimber. Ce doit être le doc-

  1. « Gazette de Québec », 14 novembre 1811, et M. E.-Z. Massicotte.
  2. Histoire des Ursulines des Trois-Rivières, IV, 460.
  3. XIX, 377.