provoquer la consommation par une réduction de la moitié du droit antérieur.
Apres ces trois boissons chaudes, qui sont les plus puissants auxiliaires de la consommation du sucre, et qui la développent bien mieux en Angleterre que dans la population française, accoutumée aux boissons spiritueuses de ses fertiles vignobles, nous avons encore pour tributaires les denrées exotiques du poivre, de l’indigo et dès cotons en laine. Le premier article a versé au Trésor 1,156,000 francs pendant l’exercice 1861 sur une valeur de 3 à 4 millions, et n’est susceptible d’aucune observation.
Le second nous procure d’utiles relations avec l’Inde, et spécialement avec le Bengale ; il a produit à l’État une recette de 61,000 francs en 1861, sur un capital toujours progressif de plus de 31 millions après la suppression des droits d’importation par navire français prononcée par la loi du 5 mai 1860.
Enfin, le troisième est l’élément, chaque jour plus fécond, du commerce et de l’industrie il a donné lieu à un échange de 270,632,000 francs, et à une recette de 117,000 francs sur l’exercice 1861 après la réduction des droits prononcée par la loi du 5 mai 1860.
L’examen approfondi que nous avons fait des droits de consommation des denrées alimentaires a dû démontrer les imperfections de leur législation actuelle et faire regretter aussi que ce genre d’impôt réparti d’une manière à peu près insensible sur toute la population qui le confond
