conditions stipulées par les marchés, conventions et cahiers des charges.
Les rameaux de fer toujours croissants de ce nouvel arbre de la vie sociale planté dans le centre même de la capitale du pays se sont étendus depuis plus de vingt années à toutes les régions de la France pour y transporter, incessamment, avec autant de célérité que d’économie, les habitants devenus plus nombreux ainsi que les fruits plus abondants de la richesse publique.
L’exposé rapide des motifs d’intérêt général qui ont fait confier au gouvernement plusieurs services industriels pour lesquels il a souvent encouru le reproche banal de monopole, a dû démontrer à l’opinion éclairée et impartiale du pays qu’elle est fondée à maintenir chaque année par ses votes législatifs, des priviléges spéciaux dont l’administration n’est investie que pour l’avantage de tous et qui ne sont ordinairement revendiqués qu’au profit de la spéculation privée. Il est facile de s’assurer par un examen consciencieux que le public ne pourrait pas, pour ces différentes exploitations, obtenir d’une libre concurrence tous les avantages qu’il retire de l’action régulière et puissante du gouvernement, soit pour la qualité et pour le bon marché des matières qui lui sont livrées, soit pour le bas prix et pour l’utilité des services qui lui sont rendus. Cette vérité, trop peu répandue, ressort avec tant d’évidence des résultats généraux que nous avons analysés, qu’il est difficile de reconnaître le caractère d’impôt dans les bénéfices de ces