avons en même temps sollicité le perfectionnement d’une législation bienveillante, ainsi que des moyens de recrutement pour notre pavillon, qui soutient parfois trop péniblement une lutte inégale avec les navires étrangers.
En parcourant les services industriels et productifs dont l’exécution est confiée au gouvernement, nous lui avons indiqué plusieurs améliorations propres à mieux justifier le monopole qu’il exerce au profit de la société. Il nous a semblé conforme à l’intérêt général du pays de maintenir exclusivement dans les mains de l’État la fabrication et la vente du tabac. Nous lui avons demandé en même temps de ne plus ralentir les progrès de l’exploitation des poudres par un régime militaire et d’en restituer l’attribution au ministère des finances.
Nous avons applaudi au zèle de l’administration des postes pour organiser le service d’une taxe uniforme chaque jour plus modérée sur le port de chaque lettre ; peur supprimer le décime rural et pour réduire à 1 p. 0/0 le droit onéreux de 5 p. 0/0 précédemment exigé sur les articles d’argent.
Enfin, nous avons proposé de profiter de la nécessité de refondre le cuivre après avoir ramené les pièces d’or et d’argent au système décimal, pour remplacer les sept ateliers monétaires de nos départements par un seul hôtel national, habilement construit dans toutes ses parties, et propre à élever notre monnaie française au rang que nous occupons en Europe dans les arts et dans le crédit public. Nous avons appelé, en même temps, l’attention du gouvernement sur la nécessité de maintenir en France double étalon monétaire de l’or et l’argent.
Le domaine de l’État ne nous a suggéré qu’une seule