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fraternelle alliance qui doit constamment réunir, dans un concours mutuel, toutes les forces productives du travail français, soit qu’elles s’appliquent à l’agriculture, au commerce, à l’industrie ou au développement du crédit.

Pour cimenter cette précieuse union de nos populations laborieuses, nous ajouterons que c’est principalement avec les subsides de la fortune mobilière, et en raison de la progression croissante de ses capitaux, que doivent s’enrichir les grands et les petits cultivateurs, généralement dépourvus de fonds d’avances, et que peuvent aussi prospérer les différentes classes agricoles de nos départements. C’est réciproquement aussi à l’agriculture que l’industrie, le commerce et la navigation demandent les denrées de leur consommation, les marchandises de leurs transports et de leurs échanges, ainsi que les matières premières de leurs fabrications.

Les plus puissantes considérations se réunissent donc pour les associer ensemble dans le but commun de la prospérité générale et pour les faire renoncer aux prétentions égoïstes d’une rivalité jalouse qui les empêcheraient de l’atteindre.


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proportion des frais de régie, de perception et d’exploitation avec les produits des revenus publics.


J’ai cru devoir placer, à la suite de l’examen des revenus publics, un état n° 3 comparatif de leurs produits avec