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Page:Audiffret - Système financier de la France, tome 2.djvu/54

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nement précipitées de l’aisance à la détresse, une augmentation d’impôts, sur les personnes et sur les propriétés, montant à 192 millions qui s’ajoutèrent aux charges précédentes et élevèrent ainsi le fardeau des impôts directs de l’exercice 1848 à plus de 600 millions. Cette difficile épreuve, qui a provoqué la rigueur des frais de poursuites, a été supportée avec la résignation courageuse que commandait alors un sacrifice indispensable au salut de tous.


Résumé des modifications éprouvées par les quatre contributions directes.


On a vu, par les détails qui précèdent, que le principal des contributions directes a été accru de 40 millions pendant le cours des années écoulées de 1830 à 1862, que le progrès extraordinaire du revenu public a fait grandir successivement les centimes additionnels de 227 millions, et qu’ils ont été récemment diminués de 28 millions par la loi du 7 août 1850. En définitive, cette branche importante du revenu public, qui avait été dégrevée de 92 millions avant 1830, a vu rétablir, depuis cette époque, 90 millions sur ses rôles annuels.


Fonds de non-valeurs, de remises, modérations, décharges, réimpositions et frais d’avertissement.


Nous compléterons cet examen par quelques observations sur les centimes additionnels imposés pour subvenir aux non-valeurs, remises, modérations, décharges, réimpositions, ainsi qu’aux frais d’avertissement.