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L’été passa, puis l’automne ; et malgré le mauvais temps de décembre, nous ne pouvions nous décider à quitter la maison de la colline.
Henri Deslois apportait des livres que nous lisions, assis sur les rondelles de bois, dans la pièce qui donnait sur le jardin. Je rentrais à la ferme quand la nuit venait, et Adèle, qui croyait que je passais mon temps à la danse du village, s’étonnait toujours de mon air triste.
Presque chaque jour, Henri Deslois venait à Villevieille. Je l’entendais venir de loin ; il montait sans bride ni selle une grande jument blanche qui trottait lourdement, et qui le portait à travers les labours et les sentiers. C’était une bête patiente et douce. Son maître