Page:Audubon - Scènes de la nature, traduction Bazin, 1868, tome 2.djvu/486

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lui-même à son voisin ; mais il fut mal reçu et honteusement obligé de lâcher prise. — L’une des personnes qui étaient avec nous me dit que, l’année précédente, à la même place, il y avait quatorze nids, chacun contenant deux œufs. Dans ce cas, il paraît que l’un des jeunes reste beaucoup plus chétif que l’autre. »




LE PLONGEUR,

OU CINCLE D’AMÉRIQUE.


Comme je me sens peu de goût pour les dissertations critiques, je ferai grâce au lecteur d’une longue et laborieuse revue de tout ce qui a été dit au sujet de cet oiseau, aussi intéressant que peu connu. Le prince Bonaparte l’a représenté d’après un spécimen qui lui avait été envoyé des sources de la rivière Athabasca[1], sous le nom de Cinclus Pallasii ; et il a été décrit par M. Swainson, qui l’a d’abord appelé Cinclus mexicanus ; ensuite, dans la Faune de l’Amérique boréale, C. americanus. Je préfère ce dernier nom à celui de C. unicolor qui, du reste n’est pas exact, l’oiseau n’étant pas d’une seule et même couleur.

  1. Rivière des possessions anglaises, dans le nord de l’Amérique septentrionale.