Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/34

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Séraphine.

Ne me grondez pas, ne le dites pas à M. Pommeau…

Thérèse.

Des cachoteries ?…

Séraphine.

Vous savez, il est si bon, il aurait voulu mettre de sa bourse ; tandis que… j’avais deux ou trois bijoux de ma mère qui m’embarrassaient… et je les ai…

Thérèse.

Vendus !…

Séraphine.

De méchantes pierres montées à faire pitié…

Thérèse.

Ces méchantes pierres venaient de votre mère…

Séraphine.

Sans doute, mais puisqu’elles n’étaient plus de mode…

Thérèse.

Vous admettriez donc, vous étant morte, que vos enfants…

Séraphine.

Je n’en sais rien… Je n’ai pas d’enfants, moi !…

Thérèse.

Il n’y a point prescription ; n’en désirez-vous pas ?

Séraphine.

Dieu m’en garde ! c’est trop assujettissant !