Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/107

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Le Comte, à part.

C’est moi qu’elle présente ?

Maximilien.

Monsieur…

Le Comte.

Charmé, monsieur… (À part.) Il me déplaît. (Un silence. — À Fernande.) On m’a dit que M. Maréchal ne recevait pas. Serait-il indisposé ?

Fernande.

Il s’est enfermé pour travailler, n’est-ce pas, monsieur Maximilien ?

Maximilien, à son bureau.

Oui, mademoiselle.

Un silence.
Le Comte.

J’ai passé dimanche dernier une délicieuse matinée. J’ai entendu à la Madeleine une messe en musique exécutée par les chanteurs de vos premiers théâtres. L’orgue était tenu par un très bon virtuose.

Fernande.

Vous aimez la musique ?

Le Comte.

Oh ! certainement. J’ai remarqué aussi, avec plaisir, que l’église était chauffée.

Fernande.

Oui, notre piété aime ses aises.

Le Comte.

Et qu’on a raison de les lui donner ! Aussi l’église était