Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/316

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pagne-moi, nous allons emmancher ton affaire tout de suite.

André.

Volontiers… mais Aline ?

Annette.

Nous la gardons.

Tenancier.

Tu passeras par ton hôtel, et tu nous enverras ses bagages.

Lucien, à son père.

M’invites-tu à dîner ?

Tenancier.

Ah ! méchant garçon, quand tu dînes chez moi, l’invité c’est moi.

Lucien.

Tu es gentil, quand tu ne me grondes pas !

Tenancier.

Je ne te gronderai plus. C’est André qui te prêchera… d’exemple.

Lucien.

À charge de revanche.

Tenancier.

Ah ! je te l’abandonne ! Il est à l’abri de la contagion, celui-là.

Lucien.

Je ne prétends pas le corrompre, mais seulement lui rendre son ancienne tournure d’homme civilisé… Car je