Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/322

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Aline.

Franchement, je ne vois pas quel tort un peu d’élégance peut faire à leur santé.

Tenancier.

Soit ; mais je n’aime pas qu’on élève des garçons comme des poupées. Où est ma fille ?

Aline.

Elle va venir ; elle est avec son tailleur.

Tenancier.

Allons ! je me ferai habiller par une couturière. — Que vous semble de nos mœurs parisiennes, ma chère Aline, depuis quinze jours que vous assistez à ces aberrations ?

Aline.

Mon Dieu, je n’attache pas assez d’importance à la mode pour m’insurger contre elle.

Tenancier.

Alors, pourquoi ne vous mettez-vous pas du blanc et du rouge ?

Aline.

Je ne saurais pas.

Tenancier.

Et vous n’en avez pas besoin.