Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/323

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Scène II

Les Mêmes, LUCIEN, en paletot, avec des patins dans sa poche de côté.
Lucien.

Bonjour, papa. — Votre serviteur, cousine. — Ma sœur est-elle prête ?

Aline.

À quoi ?

Tenancier.

À patiner, parbleu ! regardez les patins de ce jeune homme.

Lucien.

Eh bien, quel mal y vois-tu ? Il est plus dangereux de glisser… etc.

Tenancier.

Pendant ce temps-là, Aline et moi, nous menons ses enfants à la promenade.

Lucien.

Et tu serais bien fâché qu’elle ne te déléguât pas cette fonction maternelle.

Tenancier.

Fâché ! fâché !…

Aline.

Mais oui, monsieur, très fâché, et moi aussi.