Page:Augustin Crampon - La Bible, édition en un volume, Desclée, 1904.djvu/263

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Chap. X, 14.

I ER LIVRE DE SAMUEL,

Chap. XI, 9.

H

L onde de Saul dit a Saul et a son , renvoya tout Ie peuple, chacun dans sa servrfeur : <Ou etes-vousailes ? - Saul | maison. Saul aussi s’en alia dans sa 26 repondit : Chercher les anesses ; mais, ( maison a Gabaa, accompame par une ne les ayant vues nulle part, nous som- troupe d’horomes de valeur dont Dieu mes altes vers Samuel. » L’oncle de Saul j avait touche le cceur. Toutefois des horn- 27 Raconte-moi ce que vous a dit mes pervers disaient : "Est-ce celui-la

o Samuel. Et Saul repondit a son on- qui nous sauvera ? M Et ils le mepriserent

de : "II nous a appris que les anesses ■ et ne lui apporterent pas de presents : etaient retrouvees. » Mais quant a i’affaire mais Saul n’v prit point earde Je la royaute, il ne lui rapporta pas ce * qu avait dit Samuel.

chap. X, 17 — 27. — Saiilelu

CHAP, xl — Vicloire de Saiil

sur les Ammonites.

Xaas T Ammonite monta et campa de- 1 1

vant Jabes en Galaad. Tous les habi-

fur le sort en presence du peuple.

Samuel conyoqua le peuple devant tants de Jabes dirent a Naas : " Fais une 

,s Jehovah a Maspha, et il dit aux enfants alliance avec nous, et nous te servirons " J : sra ! ! : "Ainsi parle Jehovah, le Dieu I Mais Xaas l’Ammonite leur repondit • a Israel : J ai fait monter Israel hors : " Je traiterai avec vous a la condition J Lgyptc, ct je vous ai dehvres de la | que je creve a chacun de vous son ceil mam des Egyptiens et de la main de droit, et que je mette ainsi un opprobre

tous les rois qui vous opprimaient. Et 

vous, aujourd’hui, vous rejetez votre

Dieu. qui vous a delivres de tous vos

-*

j

sur tout Israel." Les anciens de jabes

lui dirent : " Accorde-nous un deiai Je

- . , . -— — ■— sept jours, et nous en verrons des messa-

nanx et de toutes yos souftrances, et j gers dans tout le territoire d’lsrael ; et

vous 1 UI dues : Etablis un roi sur nous ! : sil n’y a personne qui nous secoure, nous Presenter- vous maintenant devant Jeho- ' nous rendrons a u>L» Les messages * vah par tnbus et par families.’ ; vinrent a Gabaa de Saul, et direnfcS

o Samuel fat approcher toutes les tribus choses aux oreilles du peuple ; et tout le

u Israel, et la tnbu de Benjamin fut de- peuple eleva la voix et pleura ji signee par U w,t. II fit approcher la En ce moment Saul revenait des c ^tt V m^T."^ fa ?" i,IeS ’ Ct la fa " cllam P s ’ der ™ re sw bo"*, ct il dit : iL,%i e -. n ^ t ^ nU ?V P , U1S le sort " ( >' a donc le &"&> P°»r Plourer ?" .Iciigne Saul, fals de Cis. On le chercha, On lui rapporta ce qu’avaient dit les

mis , ne se trouva point Alors ils in- hommes de Jabes. DS qn’il cut entendu 6 

uaroKcrent de nouveau Jehovah : » Est- ; ces paroles, l’Esprit de Jehovah leS r Jf V C ^ C0 ? W*W m ? ’ ! J^ovah | ct sa colore s’cndamina. A vant pri^une 7 repondit : "II est cache parmi des baga- • paire de bceufs, il les coupa en mor ges.- On cour.it le tirer de la, et il se ceau, et il en envova par leVmessagers tint] au milieu du peuple, les depassant ! dans tout le territoire d’lsrael, en disant • T-i t e AT U,e e , 1 ™ ; d S L Et Sarauel "Q«iconque ne marchera pas a la suite it 1 h VS.*™ !* : -, yT*-™" 8 ce,ui de SaCl « *» Samuel, aura ses ba>u& m. Jthoah a choisi ? II n’y a personne traites de la meme maniere." La terreur Jans tout le peuple qui soit semb.able a de Jehovah tomba sur le peuple, et il se aL„, t . ?v t . le ? JU P ! c Poussadescris.en mit en marche comme un seul homme.

  • h«« Vlve , tem : , Saul en fit la revue a Bezech : les enfants S

de il n>^J*Fl™ ^ peuple le droit d’lsrael etaient trois cent mille, et les

■■f’ etllOT i ldans » 1111 - hommes de Juda trente mille. Ils dirent o 

re, qu 11 deposa devant Jehovah ; puis il aux messagers qui etaient venus : " Vous •a *

u ;- Sous rejtUz votre Dieu, impiicitcment, en demandant a avoir, comme les palens, un rot visible a la place du Dieu invisible (voy. viii, t,). - Vous lui aves dit : Etablis, etc. Les anaens interpretes (LXX, Vulg., etc.) liaont par un altfih le mot lo t traduisent, vous avcx dit : w/u- parmi les bagages ; ras^cmble-e devait rcisembJer a un camp ; les bagages etaient rtiumn .t .V ne e "ceitue forme-e par les chariots ranges a I entour.

Comme U rtponse de Dieu ne .emble pas

tout d abord s’adapter a la question, les LXX ct la V ulg. ont modinc celle*ci : On interrogea de nouveau le Seigneur, pour savoir s’il devait venir en ce lieu-id.

. Le droit, ou la, loi (Vulg.), la charic de la royauti, qui reglait les devoirs et les droits du roi, soit vis-a-vis de Jehovah, soit vis-a-vis du peuple. A en juger par le discours d’adieu de Samuel (xii, 1-17), il subordonnait lepouvoirdu souverain i la loi mosalque et aux revelations des prophctes.

XI, 1. La Vulg. commence ce verset par, en* viron un mots apris : ces mots, empruntfei a la version inexacte des LXX qui ont mal !u la fin du chap, x, se sont glisses de l’ancienne Italique dans la traduction de S. JdrCme,

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