Page:Augustin Crampon - La Bible, édition en un volume, Desclée, 1904.djvu/755

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iS Chap - *’ IX L’ECCLESIASTE. Chap. Il^g Sni^I^^ je SUis ?&»* lon S tem Ps roi d’Israel a Jerusalem, ™ Et j ai apphque mon esprit a rechercher et a sender par la sagesse Tout ce qui se fcut sous les cieux : P sagesse Occupation penible A laquelle Dieu soumet les enfants des hommes.

J ai examine tout ce qui se fait sous le soleil • 

Oui, tout est vanite et poursuite du vent.

Ce qui est courbe ne peut se redresser, 

Et ce qui manque ne peut etre compte.

Je me suis dit en moi-meme : 
  • ’ J’ai acquis une grande sagesse,

Surpassant tous ceux aui ont ete avant moi a Jerusalem Et mon coeur a possede ampiement sagesse et science. ’ 7 l ? a PP h q u e mon esprit a connaitro la sagesse Et a connaitre la sottise et la folie ; J’ai compris que cela aussi e’est la poursuite du vent Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin Et celui qui augmente sa science augmente sa douieur. ’ DL^Zftnele 2w &* ^~^/^~* «*«i* [18- 2&

J’ai dit dans mon coeur : " Allons, 

Je t’eprouverai par la joie ; goiite le plaisir ! " Mais e’est encore la une vanite.

J’ai dit au rire : *•’ Insense ! " 

Et a la joie : " A quoi bon ce que tu donnes ? ’i e r ^ olus en moi-meme de livrer ma chair au vin, I andis que mon coeur me conduirait avec saeesse Et de m’attacher a la folie, ^^^ S^^J^^^^ ^ P° Ur Ies enfants des h ° m ™s L/e iaire sous le ciel durant les jours de Ieur vie

J executai de grands ouvrages : 

Je me batis des raaisons ; Je me plantai des vignes ;

Je me fis des jardins et des vergers, 

Et j 5 y plantai des arbres a fruit de toute esnece-Je me creusai des etangs ’ Pour arroser des bosquets ou croissaient les arbres J achetai des serviteurs et des servantes, Et j eus leurs enfants nfa dans la maison ; Je possedai aussi des troupeaux de bceufs et de brebis

li wX ? * 7^ ^ ftafcnt avant moi da °s Jerusalem. 
Je m’amassai de l’argent et de Tor, 

Et les richesscs des rois et des provinces ; Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, Et les dehces des enfants des hommes, Des femmes en abondance.

Je devins grand, plus grand 

Que tous ceux qui etaient avant moi dans Jerusalem-Jit meme ma sagesse demeura avec moi. I out ce que mes yeux desiraient, Je ne les en ai pas prives ; Je n’ai refuse a mon cceur aucune joie ; Car mon coeur prenait plaisir a tout mon travail, ■Ktcest la part qui m’en est revenue.

uvre. — • 747 : -