Page:Augustin Crampon - Les quatre Evangiles, Tolra et Haton, 1864.djvu/208

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE IV


ROYAUME DE DIEU COMPARÉ À LA SEMENCE (Matth. xiii, 1 sv. ; Luc, viii, 5 sv. ; À UNE LAMPE (Matth. v, 15 ; Luc, viii, 16) ; À UNE PLANTE QUI CROÎT, À UN GRAIN DE SÉNEVÉ (Matth. xiii, 31 ; Luc, xiii, 19). — TEMPÊTE APAISÉE (Matth. viii, 23 ; Luc, viii, 22).


1 Jésus vint une autre fois enseigner au bord de la mer, et une grande multitude s’assembla auprès de lui, de sorte que, montant dans une barque, il se tenait sur la mer, et toute la multitude était à terre le long du rivage. Et il les instruisait de beaucoup de choses en paraboles, et il leur disait en enseignant :

3 Écoutez. — Celui qui sème sortit pour semer. Et pendant qu’il semait, des grains tombèrent le long du chemin, et les oiseaux du ciel vinrent et les mangèrent. D’autres tombèrent sur un terrain pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils levèrent aussitôt, parce que la terre était peu profonde[1]. Mais le soleil s’étant levé, la plante, brûlée par sa chaleur et n’ayant point de racine, se dessécha. D’autres grains tombèrent parmi les épines, et les épines crûrent et les étouffèrent, et ils ne donnèrent point de fruit. D’autres tombèrent dans une bonne terre, et, montant et croissant, donnèrent leur fruit, les uns trente

  1. Les racines ne pouvant s’allonger beaucoup, toute la vigueur se portait du côté de la tige. Patrizzi.