feuilles, il s’avança pour voir s’il n’y trouverait pas quelque fruit ; mais après s’en être approché, il n’y trouva que des feuilles ; car ce n’était pas le temps des figues[1]. Et il dit au figuier : Que jamais nul ne mange plus de ton fruit[2] ! Ce que ses disciples entendirent.
15 Ils vinrent ensuite à Jérusalem. Et, étant entré dans le temple, il commença à chasser ceux qui vendaient et achetaient dans le temple, et il renversa les tables des banquiers, et les sièges de ceux qui vendaient des colombes, et il ne souffrait pas que personne transportât aucun objet par le temple. Et il les enseignait, disant : N’est-il pas écrit : « Ma maison sera appelée une maison de prière pour les nations[3] ? » Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. Ce qu’ayant entendu[4], les Princes des prêtres et les Scribes cherchaient comment ils le feraient périr ; car ils le craignaient, parce que tout le peuple admirait sa doctrine. Le soir étant venu, il sortit de la ville[5].
20 Le lendemain matin, en passant[6], ils virent le figuier desséché jusqu’à la racine. Et Pierre, se ressouvenant, lui dit : Maître, voilà que le figuier que vous avez maudit a séché. Jésus leur répondit : Ayez 23. foi en Dieu. En vérité, je vous le dis, quiconque dira à cette montagne : Lève-toi, et te jette dans la mer,
- ↑ Les figues, en Judée, n’ont une certaine grosseur que vers la fin d’avril, et ceci se passait le lundi 14 mars.
- ↑ Voy. Matth. xxi, 19, note.
- ↑ Isaïe, lvi, 7 ; Jérém. vii, 11.
- ↑ Les paroles de Notre-Seigneur étaient pour eux un reproche indirect de leur négligence à sauvegarder la sainteté du temple.
- ↑ Pour aller passer la nuit à Béthanie.
- ↑ Le lendemain, mardi, en revenant à Jérusalem. C’est à ce jour qu’il faut rapporter Matth. xxi, 20-22.