Page:Augustin Crampon - Les quatre Evangiles, Tolra et Haton, 1864.djvu/251

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bre[1]. Lorsque vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre, ne craignez point ; car il faut que ces choses arrivent : mais ce n’est pas encore la fin. On verra se soulever peuple contre peuple, royaume contre royaume, et il y aura des tremblements de terre en divers lieux. Ce sera le commencement des douleurs. Mais prenez garde à vous-mêmes. Car ils vous traduiront devant leurs tribunaux, vous serez battus dans les synagogues, et vous comparaîtrez devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, en témoignage pour eux. Et il faut qu’auparavant l’Évangile soit prêché à toutes les nations[2]. Lors donc qu’on vous emmènera pour vous faire comparaître, ne pensez point d’avance à ce que vous direz ; mais ce qui vous sera donné à l’heure même, dites-le. Car ce n’est pas vous qui parlez, mais l’Esprit-Saint. Le frère livrera son frère à la mort, et le père son fils ; les enfants s’élèveront contre leurs parents, et les mettront à mort. Et vous serez en haine à tous à cause de mon nom. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Lorsque vous verrez l’abomination de la désolation présente où elle ne doit pas être — que celui qui lit, entende, — alors que ceux qui sont dans la Judée s’enfuient sur les montagnes. Et que celui qui est sur le toit ne descende pas dans la maison, et n’y entre point pour emporter quelque chose. Et que celui qui sera dans les champs ne revienne point pour prendre son manteau. Mais malheur aux femmes enceintes

  1. Le Père Patrizzi entend ce vers. des diverses sectes ou hérésies qui se sont produites ou se produiront jusqu’à la fin du monde.
  2. Ce verset, dit le Père Patrizzi, interrompt la suite des vers. 9-11, et semble devoir être placé après le vers. 13, comme conclusion de la première partie de ce discours : comp. Matth. xxiv, 14.