toi, et me sers jusqu’à ce que j’aie mangé et bu ; après quoi tu mangeras et boiras ? Est-ce qu’il devra de la reconnaissance à ce serviteur, parce que celui-ci a exécuté ses ordres ? Je ne le pense pas. De même vous, quand vous aurez fait ce qui vous est commandé, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles ; ce que nous devions faire, nous l’avons fait.
11 Jésus, allant à Jérusalem, traversa la Samarie et la Galilée[1]. Comme il entrait dans un village[2], dix lépreux vinrent à lui, lesquels, se tenant éloignés, élevèrent la voix et dirent : Jésus, notre Maître, ayez pitié de nous. Dès qu’il les eut aperçus : Allez, leur dit-il, montrez-vous aux prêtres. Et en y allant ils furent guéris. L’un d’eux, lorsqu’il se vit guéri, revint, en glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta le visage contre terre aux pieds de Jésus, lui rendant grâce. C’était un Samaritain. Alors Jésus dit : Est-ce que les dix n’ont pas été guéris ? Les neuf autres où sont-ils ? Il ne s’en est point trouvé qui soit revenu et ait rendu gloire à Dieu, si ce n’est cet étranger. Et il lui dit : Levez-vous, allez ; votre foi vous a sauvé.
20 Interrogé par les Pharisiens quand viendrait le royaume de Dieu, il leur répondit : Le royaume de Dieu ne viendra point d’une manière qui frappe les regards. On ne dira point : Il est ici, ou il est là ; car le royaume de Dieu est au milieu de vous[3].
- ↑ C’est la route que l’on suit encore aujourd’hui par Ginéa et Sichem ; elle demande trois ou quatre jours de marche. Voy. Matth. xix, l, note.
- ↑ Avant d’y entrer ; car le séjour des villes et des villages était interdit aux lépreux. Ils n’avaient pas non plus le droit d’approcher personne.
- ↑ Les Pharisiens attendaient un Messie, souverain d’un empire établi pour une gloire et des jouissances terrestres, et borné à la nation juive ; tel est le sens de leur question. Notre-Seigneur leur