CHAPITRE PREMIER
Au commencement était en Dieu, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu[1]. Il était au com-
- ↑ Les vers. 1-18 forment le prologue du quatrième Évangile ; on peut l’analyser ainsi :
1o L’Évangéliste contemple le Verbe dans ses rapports avec Dieu : le Verbe est coéternel et consubstantiel au Père (vers. 1, 2).
2o Dans ses rapports avec les créatures (vers. 3-13) : avec le monde en général (vers. 3) ; avec le monde moral, d’abord avec tous les hommes (vers. 4, 5, 9, 10), ensuite avec les Juifs (vers. 11-13).
3o Il esquisse la venue du Verbe fait chair, et les fruits de l’Incarnation (vers. 14-18). Les vers. 6-8 sont une digression relative à saint Jean Baptiste.
« Au commencement, dès l’origine des choses, il était ; il ne commençait pas, il était ; on ne le créait pas, on ne le faisait pas, il était. » Bossuet. Saint Jean mar-