laquelle a cinq portiques[1]. Sous ces portiques gisaient un grand nombre de malades, d’aveugles, de boiteux, d’hommes ayant quelque membre desséché[2], qui attendaient le mouvement de l’eau. Car un ange du Seigneur descendait à certains temps dans la piscine, et l’eau s’agitait ; et celui qui y descendait le premier après le mouvement de l’eau était guéri de son infirmité, quelle qu’elle fût[3]. Or, il y avait là un homme qui était malade[4] depuis trente-huit ans. Jésus l’ayant vu couché, et sachant qu’il y avait longtemps qu’il était malade, lui dit : Voulez-vous être guéri ? Le malade lui répondit : Je n’ai personne qui me jette dans la piscine dès que l’eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Jésus lui dit : Levez-vous, prenez votre lit, et marchez. Et à l’instant cet homme fut guéri, et, prenant son lit, il commença à marcher. Et c’était un jour de sabbat.
10 Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : C’est aujourd’hui le jour du sabbat, et il ne vous est pas permis de porter votre lit. Il leur répondit : Celui qui m’a guéri m’a dit : Prenez votre lit et marchez. Ils lui demandèrent : Qui est cet homme qui vous a dit : Prenez votre lit et marchez ? Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui il était ; car Jésus s’était retiré de la foule assemblée en ce lieu. Jésus le trouva ensuite dans le temple, et lui dit : Vous voilà guéri ;
- ↑ Ou galeries couvertes. En grec : Il y a à Jérusalem, près de la porte Probatique, ou des brebis, une piscine appelée en hébreu (Syro-chald.) Béthesda, c’est-à-dire lieu de la miséricorde, ou de la grâce.
- ↑ En grec, de phthisiques, selon Ad. Maier, Bûcher, etc.
- ↑ Autant de circonstances qui démontrent qu’il ne s’agit pas ici de guérisons opérées par la vertu naturelle de ces eaux.
- ↑ Probablement paralytique.