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LE NAIN

qu’elle venait de leur donner. « Je suis trompé, dit dom Francisque, s’il n’est de la composition de l’aimable Léonor ou de la jeune Matilde ; j’y remarque un tour délicat qui ressemble beaucoup à celui de leur esprit. — Quand je l’aurais imaginé, répliqua-t-elle modestement, j’en mériterais peu de louanges ; ces sortes d’ouvrages me paraissent très-aisés, et pour raconter simplement quelque chose, il ne faut pas un grand génie. — Vous en dites assez, madame, ajouta dom Jaime dans son baragouin, pour nous persuader que dom Francisque a connu votre caractère : l’on doit juger, par le mépris que vous avez pour un conte si spirituel, de votre modestie.