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ET PERCINET.


C’est toi, triste et funeste envie,
Qui causes les maux des humains,
Et qui de la plus belle vie
Troubles les jours les plus sereins.
C’est toi qui, contre Gracieuse,
De l’indigne Grognon animas le courroux ;
C’est toi qui conduisis les coups
Qui la rendirent malheureuse,
Hélas ! quel eût été son sort,
Si de son Percinet la constance amoureuse
Ne l’avait tant de fois dérobée à la mort !
Il méritait la récompense
Que reçut enfin son ardeur.
Lorsque l’on aime avec constance,
Tôt ou tard on se voit dans un parfait bonheur.