pays : c’est le vent Iapyx. Je crois que c’est le même que le
Caurus ; car il vient de l’occident, et semble opposé à l’Eurus.
Aussi Virgile dit-il que Cléopâtre, fuyant en Egypte, après la
défaite de sa flotte, était poussée par le vent Iapyx ; il donne
aussi ce nom à un cheval d’Apulie. Il y a un autre vent, le Caecias,
qui, selon Arislote, soufle de telle façon qu'au lieu de chasser
les nuages, il les attire à lui ; de là ce vers devenu proverbe :
« Il attire à lui tous les maux, comme le Caecias attire les nuages. »
Outre ces vents, il y en a encore d’autres, ou plutôt ce sont d’autres noms de vents, propres à chaque contrée : ainsi l’Atabulus dont parle Horace et dont j’allais traiter ; les vents Étésiens, les vents appelés Prodromes, qui, à certaine époque de l’année, au commencement de la canicule, soufflent de différents côtés du ciel.
Je pourrais, puisque déjà je suis entré dans beaucoup de détails, vous entretenir de tous ces vents ; je vous en expliquerais les noms, si déjà vous ne m’écoutiez depuis longtemps, comme