tisme, tout en ayant le talent de faire naître ses observations du sujet même.
Quant au moi penus, j'ai cru qu'il était bon, pour compléter ces détails, de consigner ici ce qu'avance Servius Sulpicius, dans sa Critique des chapitres de Scévola : « Catus Élius, dit-il, soutient que le penus désigne non-seulement ce que l'on boit, ce que l'on mange, mais encore l'encens, la cire et autres choses analogues dont on fait provision. » Massurius Sabinus, dans le deuxième livre de son traité du Droit civil, comprend aussi dans le penus ce que l'on achète, pour nourrir les chevaux du maître de la maison. Il dit même que le bois, les fagots, le charbon qui servent à la préparation des aliments , y sont compris par quelques-uns ; mais que, quand un propriétaire retire du même fonds de terre des produits dont il se sert pour son usage propre, et dont il trafique, le mot penus ne doit s'appliquer qu'aux objets mis en réserve pour la consommation de l'année entière.
Dans un arrêté des édiles curules, à l'article qui a rapport à la