— Le professeur : « Il n’y a pas de garçons épris de lettres. Le sport les absorbe totalement. » Ce mot n’est pas seulement terrible, il est tragique. C’est un glas[1].
Comment se formeront ces écoliers : volonté, mœurs, caractères, et le cœur et l’honneur qui s’apprennent en feuilletant les exploits des grands êtres ? Comment seront-ils des esprits vertébrés, solides, humains, cela sans la moindre ardeur pour les lettres ?
Ils ne viseraient donc plus dans le monde que ce que peuvent leur donner leurs poings et leurs jarrets, c’est-à-dire la lutte la plus basse ?
Les lettres au contraire sont l’art dictateur de la paix par excellence. Ce qui nous manque en face du terrain de tennis ou autres sports, c’est la maison du sport de l’âme ou de l’esprit.
Que surveillés de loin les garçons et les filles puissent aller causer, éveiller les idées, les sentiments, échanger les publications qui les passionnent, les discuter une heure en conversations publiques et rompre ainsi une heure avec la brute.
méditer ensemble pour que nous revoyions la jeune France à hauteur d’elle-même. Le garçon se veut
- ↑ Paris rectifiera heureusement.