deux ou trois jours, au refuge des baraquements de chevaux du boulevard Jourdan pour chercher un logis. On entendait claquer les dents de froid en passant à leur portée.
Et quand je repassai un an après dans la rue des Deux-Ponts, je vis des immeubles à gros loyers, à confort moderne remplacer les maisons de pauvres.
Méfions-nous du prétexte d’insalubrité. Exigez, vous famille heureuse, qu’avant de démolir l’abri de la famille nombreuse, on la loge et mieux. Bref qu’on loge les pauvres avant de les déloger.
Que pour le couple avec enfants qui vit dans la chambre meublée, on réprime le marchand de vin ou le cafetier, loueur de meublés qui dit au couple : « Consommez. Je ne garde la chambre que pour ceux qui consomment. » (Prime à l’ivrognerie.)
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