C’est dans ce cri d’accueil aux yeux brillants que l’on nous fait quand nous poussons la porte, que nous prenons des forces pour huit jours.
L’effusion, cet instant où l’être affleure en mots gracieux vers l’autre est son instant-sommet. Fixons-la dans nos gestes, nos paroles ou nos yeux, tour à tour. Disons à l’effusion : « Je te défends puisque tu fus, de ne plus être. » Et fixons-la dans nos journées comme l’interdiction de regarder nos proches avec froideur, comme la défense d’interrompre l’amour.
Vous connaissez la figure ennuyée, fermée qu’on se fait parfois en famille. Nous ne voulons plus de cette face de bois, de cette tête de famille. Nous voulons ouvrir les visages. Il faut que la famille soit le jardin de joie. Il ne faut plus qu’un être jeune s’ennuie dans la famille. Nous voulons passionner la famille et la race.
Faisons du feu dans notre cœur.
Vieillir, c’est pénétrer dans l’impassion. Les possédés sont seuls harmonieux.
« Tu fumes, tu fais le fendant… Es-tu un homme ?