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Page:Aurel - Le nouvel art d'aimer, 1941.djvu/158

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LE NOUVEL ART D’AIMER

Son abstention n’en eût été que plus laide.

On assiste d’amour sa mère d’abord et c’est cela qui protège l’enfant.


Apprenons à nos fils,
à nos filles à ne pas tuer de leur bonheur en se mariant, les parents du conjoint. De jeunes mariés abusifs, des jeunes femmes jalouses ou sans entrailles, ont dit à l’autre : « Je ne verrai pas tes parents. » Des pères, des mères en sont morts de chagrin. On ne peut commettre de crime plus hideux, plus néfaste que détacher de l’arbre ombreux et protecteur ses jeunes branches. Ceux-là sont maudits entre les maudits. La nature les châtiera vivants : Pas de vie ne se passe sans qu’on ait besoin du secours des siens. Les parents alors outragés d’abandon resteront sourds. N’oublions pas le discrédit que les jeunes jettent sur eux : que cache-t-on, pense la foule, quand on se cache du regard des parents, quand on s’écarte du bercail comme brebis galeuses ? Ils jettent la méfiance sur leur famille, se dégradent eux-mêmes. Ils descendent d’un rang et toutes les religions les rejettent.


Le choix.

À vous parents de guider le choix de l’époux, de l’épouse. Que le jeune homme entende ceci :

« Pour les filles, tes camarades de jeux, d’études, n’oublie jamais ceci, toi qui aspires au mariage : Les filles sont ce que veut le garçon qui leur plaît ». Qu’il la veuille donc haute et qu’il la veuille pure pour préparer en elle son sanctuaire, celui de son sort