par l’exemple. La jeunesse saurait enfin où il est ; par ses vertus agoniques[1] d’émulation elle viendrait à y voir le sport par excellence le seul qui, au lieu d’une coupe, remporterait un bien-être pour la race et l’individu. Et l’effort de notre belle jeunesse cesserait de se perdre au vent, à la compétition en dépense tragique et plus vaine que toute vanité : essoufflement et lésions contractées et vouées à quoi ? À des rivalités de coqs ! Tandis que dans le monde en réfection tout peut être tenté avec effet pour le bonheur pourvu qu’on ne laisse pas en passer l’instant. Qu’aux Assises de la famille on sonne la cloche d’alarme du bonheur, de la valeur en prières qui supplient la jeunesse de ne plus les laisser à l’abandon !
Et quand la fièvre du bien sera née nous n’aurons plus qu’à la laisser agir.
Après ce rappel à la mission d’ardeur salvatrice, les Assises combattront les opinions jalouses ou passionnées en citant au tableau d’honneur ceux qui auront fait le plus par rang de services rendus, pendant le semestre ou l’année, pour le prestige ou la prospérité de l’arbre familial. Qu’il ne s’agisse plus ici d’éclat, de séduction, de
- ↑ Au sens de combatives.