Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/465

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présentait un double rang de petits tiroirs ; quelques-uns étaient plus grands que les autres.

Mais dans le centre du cabinet il y avait une porte fermée et dont la clef se trouvait dans une petite cavité, pratiquée dans le mur.

À cette vue, le cœur de Catherine battit avec force ; elle sentit son courage se ranimer, l’espérance lui fit monter le rouge au visage, la curiosité enflammait ses yeux, ses doigts saisirent avec empressement le bouton d’un tiroir qu’elle tira et qu’elle trouva absolument vide. Avec moins de crainte et même avec courage, elle en ouvrit un second, un troisième, un quatrième également vides. Tous furent ouverts, et il ne se trouva rien dans aucun. Bien instruite