la pria de l’écouter avec attention. Il faisait l’amour tout de bon. Profitant de cette première occasion, il déclara ses sentimens avec énergie (ses sentimens étaient déjà connus, il s’en flattait) ; il espérait, il craignait, il adorait, il protestait qu’un refus serait pour lui une sentence de mort. Mais il espérait que son sincère attachement, le plus ardent amour, une passion sans exemple, ne pourraient manquer de faire leur effet, et il finit par dire qu’il était décidé à être accepté, et cela le plus tôt possible. C’était exactement cela.
Sans scrupule, sans apologie, et même avec un air d’assurance, l’amant d’Henriette se déclarait ouvertement le sien. Elle essaya de l’arrêter, mais en vain. Quoique très-fâchée, sa position l’engagea à se modérer, en lui parlant. Elle croyait pouvoir attribuer