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Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/69

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vait une grande jouissance à être une compagne utile pour sa tante Bertram, quand toute la famille était dehors ; et comme miss Lee avait quitté Mansfield, elle était devenue naturellement nécessaire à lady Bertram dans les soirées où il y avait un bal ou une partie. Elle lui parlait, elle l’écoutait, elle lui faisait une lecture ; et la tranquillité de ces soirées, sa sécurité parfaite dans ce tête-à-tête, rendaient ces momens extrêmement agréables pour elle. Elle aimait à entendre ses cousines lui raconter ce qui s’était passé au bal, lui dire avec qui Edmond avait dansé. Mais elle avait une idée trop peu élevée de sa situation pour imaginer qu’elle pût jamais être admise à partager ces amusemens, et elle en écoutait le détail sans penser