Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/243

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ques mots pour réjouir les yeux de Henri quand il reviendra, et rendez-moi compte de tous les jeunes capitaines que vous dédaignez à cause de lui. »

Cette lettre fournissait à Fanny de grands motifs de méditation et d’une nature peu agréable ; cependant, telle qu’elle était, elle aurait été bien aise d’en recevoir une pareille toutes les semaines, parce qu’elle y trouvait des nouvelles de personnes et de choses qui n’avaient jamais autant excité sa curiosité. Sa correspondance avec sa tante Bertram était la seule chose qui lui parût être d’un plus haut intérêt.

Quant à la société qu’elle pouvait trouver à Portsmouth, il n’y avait rien dans le cercle des connaissances de son père et de sa mère qui pût