Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/313

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tat des choses à Mansfield, et vous êtes sans doute à même de me le dire. Il faudrait être de marbre pour ne pas être touché de la position où se trouvent les habitans de cette maison. D’après ce que l’on me dit, le pauvre M. Bertram a peu d’espoir de guérison. Je croyais d’abord que sa maladie était peu de chose ; mais on m’assure maintenant qu’il est décidément sur son déclin, que les symptômes sont très-alarmans, et qu’une partie de la famille en est prévenue. Je n’ai pas besoin de vous dire combien je serais charmée d’apprendre par vous que ce rapport n’est pas fondé, mais j’avoue que je n’ose l’espérer. Il est extrêmement triste de voir un jeune homme enlevé ainsi à la vie à la fleur de son âge. Le pauvre sir Thomas sera bien affligé