Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/314

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de cet événement : j’en suis véritablement agitée. Fanny, Fanny, je vous vois sourire, et me regarder d’un air malin… Mais sur mon honneur, je n’ai jamais suborné un médecin dans ma vie. Pauvre jeune homme ! S’il meurt, il y aura deux pauvres jeunes gens de moins dans le monde, et j’oserais dire que la richesse et l’importance ne pourraient tomber ainsi dans de meilleures mains. J’ai agi avec une précipitation folle à Noël dernier, mais le mal peut être réparé. Le vernis et la dorure cachent plus d’une tache. Écrivez-moi par le retour du courrier ; vous devez juger de mon anxiété, et ne pas la traiter légèrement. Dites-moi la vérité puisque vous devez être à sa source. Mes sentimens doivent vous rassurer au-