Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/327

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

flétrissure l’homme et la femme qui figurent dans cette affaire, pour empêcher de semblables indignités. »

Fanny lut elle-même que « c’était avec un vif regret que le journaliste avait à annoncer au monde un fracas matrimonial dans la famille de M. R… de la rue Wimpole. Que la belle madame R… dont le nom était depuis peu de temps inscrit dans les fastes de l’hymen, et qui avait promis un si brillant modèle pour les femmes à la mode, avait quitté la maison de son mari avec le séduisant et bien connu M. C… l’intime ami de M. R… et que l’on ignorait où ils étaient allés. »

« C’est une erreur, mon père, dit Fanny aussitôt, il faut que ce soit une erreur : cela ne peut être vrai ;