Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/367

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ses droits à ma tendresse et à mon estime. Voilà ce que je lui dis avec l’émotion que vous pouvez imaginer. Elle fut surprise. Je la vis changer de contenance. Elle rougit beaucoup. Je crus remarquer une sorte de combat, une demi-volonté de céder à la vérité, une demi-confusion ; mais l’habitude l’emporta. Elle voulut s’efforcer de sourire en me répondant : « Voilà une très-bonne prédication en vérité. Faisait-elle partie de votre dernier sermon ? Vous reformerez bientôt tout le monde à Mansfield et à Thornton-Lacey, et je m’attends à entendre bientôt dire que vous êtes un illustre prédicateur, soit dans quelque grande société de méthodistes, soit comme missionnaire dans les pays lointains. » Elle voulait avoir l’air de parler avec gaîté ; mais elle n’y pou-