Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/374

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M. Rushworth, que les sentimens de Maria lui avaient été suffisamment connus pour qu’il n’eût point dû effectuer cette union, et qu’en agissant ainsi, il s’était laissé guider par des motifs personnels et une sagesse mondaine. Ces réflexions demandaient du temps pour que leur amertume fût adoucie. Mais le temps peut tout faire, et quoiqu’il résultât peu de consolation pour sir Thomas à l’égard de madame Rushworth, il en recevait plus qu’il ne l’avait supposé de la part de ses autres enfans. Le mariage de Julia devint une affaire moins fâcheuse qu’il ne l’avait paru d’abord. Elle était soumise, et demandait qu’on lui pardonnât. M. Yates, qui désirait être reçu dans la famille, paraissait disposé à se laisser guider par sir Thomas. Sa si-