Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/375

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tuation était plus avantageuse qu’on ne l’avait pensé, et ses dettes étaient moins considérables qu’on ne l’avait craint. Thomas donnait aussi de la consolation à son père. Sa santé s’était rétablie graduellement sans qu’il eût repris ses anciennes habitudes. Il était beaucoup plus raisonnable qu’avant sa maladie. Il avait souffert, et il avait appris à penser, deux avantages qu’il avait ignorés jusqu’alors. La conduite de sa sœur, à laquelle il se reprochait d’avoir eu quelque part, par l’intimité qui était résulté de son désir d’avoir un théâtre à Mansfield, avait fait une impression profonde sur son esprit, et les plus heureux effets en furent la suite. Il devint ce qu’il devait être, utile à son père, et ne vivant plus pour lui seul.