Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/154

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— A-t-elle été présentée ? Je ne me souviens pas d’avoir vu son nom parmi ceux des dames de la cour.

— Le triste état de sa santé, l’a empêchée d’aller à Londres ; ainsi, comme je le disois à Lady Catherine, la cour d’Angleterre est privée d’un de ses plus brillans ornemens. Sa Seigneurie parût charmée de cette idée, et vous devez bien penser que je me trouve fort heureux dans de telles occasions, de pouvoir lui offrir de ces petits complimens, que les dames ne refusent jamais. J’ai plus d’une fois observé, par exemple, que Lady Catherine et sa fille étoient nées pour être duchesses, et que le rang le plus élevé, loin d’ajouter à leur dignité, en auroit plutôt reçu d’elles. Ce sont de ces petites choses qui plaisent à sa Seigneurie, et c’est une espèce d’égards que je me crois obligé d’avoir pour elle.

— Vous pensez très-bien, dit M. Ben-