celui de leur faire remarquer la propreté de l’entrée, et dès qu’ils furent dans le salon, il leur souhaita une seconde fois avec beaucoup d’ostentation la bienvenue dans son humble demeure, et répéta ponctuellement les offres de raffraîchissemens qu’avoit déjà faites sa femme.
Elisabeth s’étoit préparée à le voir dans toute sa gloire ; elle ne pouvoit s’empêcher de croire qu’en leur faisant remarquer la grandeur de son salon, ses belles proportions et son ameublement, il ne s’adressât particulièrement à elle, souhaitant de lui faire sentir tout ce qu’elle avoit perdu en le refusant ; mais ce fut en vain, quoique tout parut très-propre et très-confortable, il fut impossible à Elisabeth de le gratifier d’aucune apparence de regrets ; elle étoit même étonnée que son amie pût avoir l’air si gai avec un tel époux ; et chaque