Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 3.djvu/156

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ger avec Jane les soins qui devoient tous reposer sur elle dans une famille où le trouble régnoit, dont le père étoit absent, et où la mère, incapable de prendre une résolution, demandoit des soins continuels. Quoiqu’elle fût persuadée qu’on ne pouvoit rien faire pour Lydie, cependant le secours de son oncle lui paroissoit de la plus grande nécessité ; son impatience de le voir arriver étoit extrême. Mr. et Mistriss Gardiner, alarmés par le récit du domestique, avoient supposé que leur nièce s’étoit trouvée mal, et s’étoient hâtés de revenir ; mais elle les tranquillisa bientôt à cet égard, et leur apprit le sujet de son message en lisant les deux lettres de Jane, et en appuyant avec énergie sur le post-scriptum de la dernière.

L’impression que cette lecture produisit sur Mr. et Mistriss Gardiner n’étoit pas douteuse. Après les premières excla-