Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 3.djvu/157

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mations de chagrin, Mr. Gardiner promit de faire tout ce qui seroit en son pouvoir. Elisabeth, quoiqu’elle n’en eût pas attendu moins, le remercia avec des larmes de reconnoissance. Les préparatifs du départ furent bientôt faits. Ils vouloient partir aussitôt. — Mais que faut-il faire pour Pemberley ? s’écria Mistriss Gardiner ; John nous a dit que Mr. Darcy étoit ici lorsque vous nous avez envoyé chercher, est-ce vrai ?

— Oui, et je lui ai dit que nous ne pouvions remplir notre engagement ; tout cela est arrangé.

— Tout cela est arrangé ! répétoit sa tante en passant dans sa chambre pour achever les préparatifs. Sont-ils donc sur un tel pied ensemble, qu’elle ait osé lui dire la vérité ? Oh ! que je voudrois savoir ce qu’il en est.

Au milieu de toutes les occupations de nos voyageurs, ils eurent encore plu-