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Page:Austen - Orgueil et préjugé, 1966.djvu/75

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l’instruction est une si belle chose ! Enfin telle est la dépravation humaine, mais je ne veux pas importuner plus longtemps ma jeune cousine. »

Alors, se tournant vers M. Bennet, il lui proposa une partie de trictrac. Celui-ci accepta.

« Vous faites bien, dit-il, de laisser ces demoiselles à leurs frivoles amusements. »

Mme Bennet et ses filles lui demandèrent mille fois pardon de l’impolitesse de Lydia, en le conjurant de reprendre sa lecture ; mais M. Colins, après avoir assuré qu’il pardonnait de bon cœur à sa jeune cousine, qu’il oubliait sa faute, s’approcha de la table où était M. Bennet et se mit au jeu.