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au lieu de le remettre aux soins de M. Pratt, vous voyez ce qu’il serait. Elle est convaincue de son erreur ; mais c’est trop tard ; le pli est pris.
Elinor ne répondit rien ; elle n’aurait pas voulu qu’Edward ressemblât à son frère, mais son séjour chez l’oncle de Lucy Stéeles ne lui était guère plus agréable.
Enfin l’élégant Robert la quitta et lui fit plaisir ; elle était sur les épines en pensant que Maria pourrait voir madame Willoughby ou seulement entendre son nom, et que Willoughby peut-être était lui-même dans le salon ; cependant elle ne l’avait point aperçu. Elle regarda encore ; il n’y était pas ; et Maria émue par la musique, plus rêveuse, plus mélancolique encore qu’à l’ordinaire, n’avait rien vu, rien entendu. Eli-